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Alumni

Maxime Lahaye, Chef de Groupe chez FCB expatrié en Nouvelle-Zélande, ESP promo 2013

Maxime est le genre de personne à aimer vivre de nouvelles expériences et à laisser la porte grande ouverte à l’imprévu. Ainsi, après 2 années chez DDBO Paris, il part à l’autre bout du monde en Nouvelle-Zélande pour voyager avec un ami. Mais à la fin de son trip il se dit : pourquoi pas tenter de trouver un job dans la communication sur place ?! Et hop, emballé c’est pesé car cela fait bientôt 4 ans qu’il est expatrié à Auckland dans l’attente d’obtenir son visa permanent (PR pour les connaisseurs). Retour sur son parcours.

 

Maxime, dis-nous en plus sur toi ?

Après mon baccalauréat, je ne savais pas trop quelles études faire. J’ai donc arrêté pour faire différents petits boulots pendant 2 ans. Puis en discutant avec un ami, je me suis aperçu que l’univers de la communication pourrait me plaire. Me voilà donc reparti dans le bain des études en 2010 pour 3 ans à l’ESP en Bachelor. Après un break, le rythme de l’ESP proposant beaucoup de stages était idéal pour me remettre dans le bain de l’école. C’est aussi grâce à ça que j’ai trouvé ma voie. J’ai pu y découvrir le monde des agences de communication que j’ai tout de suite adoré. D’abord sur une expérience en tant que commercial qui m’a plu. Puis sur une mission en tant que créatif qui m’a pour le coup moins emballé. Pour ma 3ème année de Bachelor en spécialisation Stratégie de Communication & Marketing, j’ai intégré BBDO en tant qu’assistant Directeur de Clientèle. Ils m’ont proposé un CDI à l’issue que j’ai été ravi d’accepter ! J’avais en charge les comptes Mars sur le segment Petfood, Henkel et British American Tobacco. Pourtant, j’ai toujours eu en tête l’idée de partir voyager à la fin des études… Mais je me suis dit qu‘arriver à l’étranger avec une belle expérience sur mon CV, ce serait un plus. Je dois dire que sur ce coup là, j’ai eu le nez fin !

 

Pourquoi être parti en Nouvelle-Zélande ?

Au début, je voulais partir voyager dans un pays qui propose un système de « Working Holiday Visa » (WHV) et mon premier choix s’était porté sur le Canada. Sauf que leur visa est assez compliqué à obtenir… Je me suis donc rabattu sur la Nouvelle-Zélande avec un ami qui s’est greffé à mon plan de voyage. Sans surprise, le projet était de voyager et de bosser en parallèle. Nous avons donc enchainé tout un tas de jobs et sillonné l’ile du nord et celle du sud pendant plusieurs mois. Une expérience incroyable que je recommande à tous. À la fin de notre périple, je n’avais pas envie de rentrer en France si bien que j’ai postulé à des offres d’emploi sur place dans mon domaine. Rapidement j’ai été pris chez DDB pour une mission de 3 mois. Suite à cela, j’ai été recommandé par ma manager auprès d’une agence de communication qui m’a sponsorisé. Cela fait quasi 4 ans et je ne suis jamais rentré en France ! Pour info, lorsqu’un étranger veut travailler en Nouvelle-Zélande une fois son WHV expiré, la démarche est d’ailleurs la même en Australie, il faut trouver une entreprise qui vous sponsorise afin que vous obteniez la résidence permanente.

 

Raconte-nous ta vie professionnelle là-bas ?

Je suis resté très peu de temps dans l’agence qui m’a sponsorisé car on m’a ensuite proposé un poste dans une boite de production de spots TV. Beaucoup de publicités sont tournées en Nouvelle-Zélande car les frais de production sont bien moins élevés qu’aux USA. Mon rôle était de recevoir les clients, de les accompagner durant leur séjour et de veiller au bon déroulement du tournage. Une mission qui m’a permis de continuer à beaucoup voyager et à étoffer mon réseau. Après 2 ans chez eux, j’ai eu envie de plus de stabilité, j’ai alors rejoint FCB en tant que Chef de Groupe. J’y suis depuis plus d’un an et je m’occupe des comptes Vodafone et Air New-Zealand en partie. Ce que j’aime dans la mentalité anglo-saxonne c’est leur rapport au management. Ils sont positifs, ils vous accordent d’emblée leur confiance et il y a une réelle bienveillance. Cependant, ce qui m’a souvent fait sourire, c’est qu’on a souvent la vision du français fainéant dû au fait que nous sommes l’un des pays avec le plus de vacances, souvent en grève etc… Mais en Nouvelle-Zélande du moins, nous avons bonne presse dans le monde du travail et nous sommes reconnus pour notre efficacité. Cela m’a ouvert des portes.

 

Et l’ESP pour finir ?

Le mot que j’y mettrai derrière est : génial ! Je garde un excellent souvenir de mes 3 années à l’ESP. C’est un cocon familial où l’on se sent bien. C’est une école avec sa propre culture et un univers qui lui appartient. Je garde d’excellents souvenirs de mes cours de stratégie publicitaire avec Sonia Chérif ainsi que ceux de marketing avec Catherine Guérin. J’ai eu la chance d’y rencontrer des personnes dotées de bienveillance et d’une sensibilité qui pour ma part m’ont fait grandir.

 

Un petit mot de la fin pour les ESPiens ?

Ne vous mettez pas de barrières. Suivez votre instinct et n’ayez pas peur d’affirmer votre personnalité, c’est à mon sens comme ça que l’on se démarque. On rencontre parfois des gens aigris et négatifs dans le monde du travail. Ne prêtez pas trop d’importance à cela car sans une bonne dose d’optimiste au quotidien, on stagne !