Fabriqué en France : quand l’Élysée expose la passion du Made in France
Voici un article de COMinside, le webzine de l’ESP, terrain d’entraînement rédactionnel des ESPiens. Cette semaine nous vous partageons celui écrit par Hugo Quêtu, étudiant en Bachelor 2ème année.
Les 18 et 19 janvier derniers a eu lieu la Grande Exposition du Fabriqué en France au Palais de l’Élysée. On le sait, beaucoup d’entreprises veulent faire perdurer une production qualitative et exigeante, représentative du savoir faire à la française, dans le respect de l’artisanat et de l’innovation. Mais elles manquent de visibilité. L’événement organisé dans les salon de la présidence constitue donc à la fois une mise en lumière et un positionnement de soutien que nous voulions observer, en tant qu’étudiants en communication et rédacteurs de COMinside.
Une sélection attentive et scrupuleuse
Direction donc le Palais de l’Élysée pour comprendre le pourquoi du comment de cette manifestation éphémère qui avait 2 objectifs majeurs :
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Le premier était de valoriser le dynamisme de nos régions, la qualité française et l’innovation dont la France fait preuve dans tous les domaines imaginables.
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Le second objectif était d’encourager le public à la consommation française, afin de lutter contre le réchauffement climatique et de valoriser les emplois français.
Pour ce faire, un objet par département (métropole et outre-mer) était exposé, soit 120 pièces et prototypes. Cela allait du bus roulant au gaz naturel au cœur artificiel en passant par une imprimante 3d, autant de créations qui témoignent de l’énergie innovatrices des entrepreneurs à l’échelle de tous nos départements. L’ensemble a fait l’objet d’une sélection attentive et scrupuleuse. Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, a réuni en décembre dernier un comité de sélection nationale pour établir cette liste officielle, après épluchage de 1750 dossiers.
Des passions et des engagements
Mis en valeur sur des podiums blancs, sous les dorures de salons élégants, explicités par des cartels très clairs, tous ces produits témoignent de la puissance créatrice des régions. On a trop souvent les yeux rivés sur la capitale et les grandes villes, oubliant ainsi qu’il y a des entreprises performantes partout sur le territoire. La France est un pays qui innove dans son ensemble, un pays qui créée et pas seulement dans domaine du luxe, de la mode mais aussi au niveau technologique, dans le domaine médical … c’est un marché en devenir qui nous enracine dans le paysage économique et social mondial.
Derrière ces produits et ces entreprises, il y a des gens. L’exposition nous a donné l’occasion de découvrir ces femmes et des hommes. Derrière ces visages, des histoires, des passions qu’ils ont pu évoquer avec les visiteurs, répondant à leurs questions, racontant leur cheminement, explicitant leur engagement. Car si consommer français est un acte militant, fabriquer français l’est encore plus. Or cet événement avait pour finalité de faire prendre conscience aux visiteurs qu’une nouvelle consommation est possible, parce qu’une nouvelle manière de fabriquer est train de se développer. Avec des impératifs de production réalisée de A à Z sur le territoire, génératrice d’emplois et respectueuse de l’environnement et des problématiques écologiques.
Car parmi ces entrepreneurs avec qui nous avons discuté, il y a beaucoup de jeunes. Sensibilisés aux enjeux actuels, qui prônent une consommation plus responsable, plus juste, qui ont très bien compris que réchauffement climatique, qualité de fabrication et emplois nationaux sont des priorités absolues qui, loin de s’opposer, se complètent. c’est tout l’intérêt de cette exposition : il ne s’agit plus de jouer la carte de la culpabilisation du consommateur qui ne consomme pas patriotique, mais de placer le créateur au cœur du processus de responsabilisation. C’est le véritable point de départ d’une mutation profonde des modes d’achat.
Merci aux organisateurs de l’exposition, ainsi qu’aux créateurs présents pour la qualité de leur accueil.
Pour en savoir plus :
Hugo QUETU – Bachelor 2eme année – 2019/2020