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École

Quand le projet Startup en B3 Stratégie Digitale révèle des graines d’entrepreneurs : le cas de Juliette Boullonnois et de Margaux Aumaître

A l’ESP, la pédagogie se fait beaucoup au travers de projets. Quoi de mieux que de plonger nos étudiants au cœur de problématiques réelles d’entreprises. Ou mieux, leur faire vivre une expérience entrepreneuriale. C’est ce que nous faisons avec nos Bachelors en Stratégie Digitale qui ont reçu le brief suivant : créer une startup innovante et déployer sa stratégie digitale. C’est là que la magie opère car d’un cas fictif, chaque année, des étudiants se prennent au jeu et créent leur entreprise se lançant ainsi dans la grande aventure de l’entreprenariat. C’est le cas de Juliette Boullonnois et de Margaux Aumaître qui ont eu l’idée de mettre au point une plateforme digitale d’alerte destinée aux femmes victimes ou susceptibles d’être victimes de violences conjugales. Petit focus sur leur projet.

 

Pour commencer, pouvez-vous nous décrire vos parcours ?

Juliette : Après un bac L, j’ai fait un BTS Communication puis j’ai intégré l’ESP en 3e année en spécialisation Stratégie Digitale. J’ai eu la chance d’effectuer plusieurs stages d’abord dans des associations comme l’une facilitant la mobilité des jeunes dans le cadre d’un Erasmus puis une seconde chez Au Cœur des Villes qui valorisait les commerces de quartier. Et depuis mars 2020, je suis en agence de com’ chez Wacom en tant que Social Media Manager.

Margaux : Après un bac STMG, j’ai également fait un BTS Communication pour rejoindre l’ESP en 3e année de Bachelor sur la spécialisation Stratégie Digitale. Pour ma part, j’ai effectué mes stages au sein des agences Hopscotch et Plan.Net. Et cette année je suis en alternance au sein de NEXTON Consulting, agence en conseil digital opérationnel où je fais partie de la team avant-vente.

 

Parlez-nous du projet startup ?

C’est marrant comme nous nous sommes prises au jeu. Au début nous avons essayé de trouver une idée qui faisait sens. Et plus on s’investissait dans ce projet, plus on avait envie qu’il voit le jour. Et c’est aujourd’hui notre objectif ! Nous avons donc enfilé une vraie casquette d’entrepreneuses.

Notre concept : une plateforme digitale d’alerte destinée aux femmes victimes ou susceptibles d’être victimes de violences conjugales nommée CAP.

La genèse du projet : toutes les deux, nous sommes sensibles à cette cause. Nous avons alors fait des études de marché, interviewé des victimes, des agents de police spécialisés dans la protection des familles pour comprendre et tenter de trouver une explication à ce chiffre : 210 000 femmes majeures en France sont victimes de violences conjugales selon les données officielles de 2019… N’y a-t-il pas un moyen de faire diminuer ce chiffre ? C’est là que l’idée de créer la plateforme CAP reliée aux services de police nous est venue.

Son fonctionnement : préenregistrer les femmes susceptibles de subir des violences conjugales afin d’agir avant l’agression. Chaque femme concernée aurait un profil où seraient répertoriés les preuves et leur historique. L’ensemble de ces données seraient préservées et consultées uniquement par les services de police. Et surtout on leur proposerait d’assurer un suivi et un accompagnement psychologique ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui.

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Qu’est-ce qui a changé dans vos vies depuis ce projet ?

C’est très intense, on s’investit beaucoup donc ça remplit bien nos journées. Mais on ne s’en plaint pas ! Ce qui est génial, c’est qu’on a la chance de rencontrer, d’interviewer plein de monde sur le sujet. C’est très stimulant d’adapter, d’étoffer, de faire avancer sa stratégie au fil du temps. Puis on a la chance d’avoir des intervenants de l’ESP pour nous encourager, nous coacher et il faut avouer que nous sommes très bien encadrées. Le projet se concrétise chaque jour un peu plus. Quant à nos compétences sur le digital, on les voit s’enrichir et ce projet nous apprend à devenir des expertes dans notre domaine. Et le fait de les mettre à profit autour d’un projet qui nous tient à cœur, forcément, ça motive encore plus ! Ce serait une belle victoire que d’apporter notre pierre à l’édifice pour aider ces femmes et ainsi diminuer ce chiffre exorbitant de violences conjugales en France.