Samy Froidefond, étudiant de l’ESP, auteur d’une page Facebook avec 125K d’abonnés en moins d’un an

Samy Froidefond est ce genre d’étudiant qui aime allier théorie et pratique, mais aussi se challenger. En arrivant à l’ESP, il découvre le community management dans le cadre de son stage, un domaine qui lui plaît. Il décide alors de créer une page Facebook en 2017 sur sa passion : les sneakers, une façon aussi d’aller encore plus loin dans ses notions de cours. C’est comme ça que naît « The sneaker Influencer ». Une page qu’il a alimentée pendant un an en n’atteignant pas moins de 125 K followers. Retour sur son expérience.

Samy, présente-toi ?

Après mon bac en 2015, je suis parti étudier dans une Business School au Royaume-Uni, mais il y avait un peu trop de cours de finance et de comptabilité, des matières qui ne m’intéressaient que moyennement. En revanche j’ai pu effectuer un stage en marketing chez Sanofi qui m’a intéressé. C’est pourquoi je me suis réorienté l’année d’après vers une école de communication. J’ai donc choisi l’ESP en Bachelor 1^ère année en 2016 car c’est une école qui offre la possibilité de faire des stages dès le départ. C’est dans ce cadre que j’ai intégré une entreprise spécialisée dans le digital avec pour mission de développer une communauté sur les réseaux sociaux. Cette expérience m’a donné une impulsion et l’envie de créer ma propre communauté. Grâce aux retombées positives de ma page, j’ai été pris pour mon second stage dans une boîte d’événementiel spécialisée dans le sport : Sport Plus Conseil. En Bachelor 2^ème année, j’ai intégré Coty en stage en tant qu’assistant sur la partie Digital Marketing pour la marque Hugo Boss. Et actuellement je suis en Bachelor 3ème année sur spécialisation Stratégie de Communication & Marketing.

The Sneaker Influencer, tu nous racontes ?

Quoi de mieux pour apprendre ce que l’on voit en cours et en stage que de s’exercer sur un projet à soi. C’était mon objectif en tout cas. Et pour ce faire, j’ai axé ce projet autour de 2 sujets qui me passionnent : le basket & les sneakers, ce qui a donné « The Sneaker Influencer ». Afin de faire grandir rapidement le nombre de followers de ma page Facebook, je publiais tous les jours, et j’avais un budget journalier en Facebook Ads de 2 à 5€. Mon thème étant universel, j’ai volontairement effectué un ciblage sur tous les pays francophones intégrant ainsi la France, le Québec, les pays du Maghreb et d’Afrique. Rapidement ma communauté s’est agrandie, jusqu’à pouvoir envisager des partenariats avec des marques. J’ai eu l’opportunité de collaborer avec Under Armour, Hummel, Lacoste ou encore K1X, pour les plus connaisseurs. Souvent, je les démarchais puis ils m’envoyaient une paire de sneakers à mettre en avant. J’ai aussi travaillé avec basketstore.fr qui voulait étendre ses services vers l’Afrique du nord. Et ils mont choisi pour ma communauté qui ne se cantonnait pas qu’à la France. La société en charge de l’événement « Sneaker House », qui rassemble les plus gros collectionneurs de baskets en France m’a contacté pour que je sois l’un de leurs partenaires. Pour conclure, c’était une super expérience qui m’a apporté une expertise sur Facebook et aussi Instagram. J’ai aussi pu élargir mon réseau et cette expérience est un réel atout pour mon CV.

Et l’ESP dans tout ça, qu’est-ce que ça t’a apporté ?

L’ESP m’a tout d’abord permis de mettre un pied à l’étrier dans l’univers de la communication que je ne connaissais pas tellement. Ensuite, l’aspect professionnel de la formation m’a réellement aidé à gagner en compétences. Nous travaillons en cours sur beaucoup de cas concrets, et j’ai besoin de ça pour donner du sens à ce que je fais.

Je souligne aussi la bienveillance des intervenants. Beaucoup m’ont soutenu pour ma page « The Sneaker Influencer », conseillé et encouragé. J’en ai d’ailleurs fait l’objet d’un projet d’école, et le fait d’être noté sur celui-ci m’a incité à le professionnaliser un maximum. J’ai fait appel à un graphiste pour avoir un logo et une vraie charte graphique, négocié des partenariats, contacté des marques… L’ESP a donc été une source de challenge me permettant ainsi de dépasser mes limites et d’aller encore plus loin.